Bio

   

Né au mois de décembre, sur ce tableau que j'ai réalisé de mémoire il y a quelques années à peine...
Ici c'est moi...


Le fait que je sois né à Aubenas sera d'une importance considérable dans la construction de ma carrière...

   

Mes parents, fervents admirateurs du mouvement futuriste du début du siècle dernier, étaient ravis de me voir passionné par les arts mécaniques.
Ils décrétèrent que je serai peintre.
C'est ainsi que j'entrai à l'École des Beaux-Arts de Lyon.
Là j'eus une révélation : Né à Aubenas, en Ardèche, ma vie, comme celle de Mallarmé, serait placée sous le double signe de l'Art et de la dèche.

Aubenas est une ville de moyenne importance dans la Région Rhône-Alpes.
Elle n'a rien à voir avec le Rhône et encore moins avec les Alpes.
J'y ai passé toute mon enfance sans comprendre ce caprice de fonctionnaire.
Bien plus tard, j'ai réalisé ce dessin en estampant une plaque d'égout dans cette ville.
Aujourd'hui elle a disparu (la plaque), remplacée par une de ces bêtes bouches dégoûtantes de standardisation que l'on voit partout.
 

  

À vrai dire, je n'ai pas passé beaucoup de temps en atelier aux Beaux-Arts. Je préférais sécher les cours pour aller à la piscine regarder les filles se baigner.

De là sans doute m'est venue cette faculté de savoir dessiner le corps humain.
Aux Beaux-Arts, depuis cinquante ans, on n'apprend plus qu'à dessiner des cubes et parfois des ronds. Si j'étais resté en cours, je serais peut-être au musée, mais me serais beaucoup moins amusé...

   

Bon, depuis, j'ai rattrapé le temps perdu.Des ronds, j'en ai dessinés...Ici, on m'aperçoit à la droite de l'image en train d'estamper une plaque d'égout (ronde !) en Chine, à Guilin. C'est chez Alechinsky que j'ai vu pour la première fois ce type de travail. Je ne mets pas d'image de ses tableaux ici : ils sont tellement beaux qu'ils vont enterrer les miens...Par contre, si vous ne connaissez pas, je mets un lien Pierre Alechinsky ou ici.
Après je vous laisse voir.

 

Bon, ben, voilà. Je crois que j'ai tout dit ou presque.Il faudra que je parle de la Chine, de mon graveur de sceaux à Guilin, du thé sauvage non torréfié que je bois au pied du Huangshan... Mais ce sera pour plus tard.