Elle s’approche, s’éloigne, revient, on la croit arrivée mais elle repart fuyante. La fin des temps danse. Une fois advenue, que la matière sera abolie il ne restera que sa dérivée troisème : la ligne pure.
La couleur, cette obscénité se nourrissant de nos instincts les plus barbares, s’effacera face à la ligne séparant l’ombre de la lumière, organisant le vide et le plein.
Alors apparaîtra une essence nouvelle
pour une naissance nouvelle...
Mon trait d’encre fuse dans les fibres du papier de riz en filaments vivants se nourrissant du passé comme de l’avenir, absorbant la matière et le néant, liant la jeunesse et la vieillesse, unifiant la joie et la douleur.
La fin détend...