Emil Cioran

 

Emil Cioran est né le 8 avril 1911 à Resinár (alors en Autriche-Hongrie, actuelle Rășinari en Roumanie) et mort le 20 juin 1995 à Paris.
Philosophe, poète et écrivain roumain, d'expression roumaine initialement, puis française à partir de 1949, date de la parution de son premier livre écrit directement en français, Précis de décomposition.
Il est interdit de séjour dans son pays d'origine à partir de 1946, pendant le régime communiste. Bien qu'ayant vécu la majeure partie de sa vie en France, il n'a jamais demandé la nationalité française.

L'œuvre de Cioran comporte des recueils d'aphorismes ironiques, sceptiques et percutants, qui constituent le noyau essentiel de ses œuvres les plus connues, mais on peut aussi y trouver des textes plus longs et plus détaillés.
D'une façon générale, l'œuvre de Cioran est surtout marquée par son refus de tout système philosophique. Cioran, dont les écrits sont assez sombres, fut d'ordinaire un homme plutôt gai et de très bonne compagnie. Il déclare avoir passé sa vie à recommander le suicide par écrit, mais à le déconseiller en paroles car, au premier chapitre, cela relève du monde des idées alors que, dans le second, il fait face à des interlocuteurs de chair et de sang.

Extraits de la notice Wikipedia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Emil_Cioran

Le cheminement littéraire de Cioran et son trajet spirituel ont, semble-t-il, trois points de repère majeurs (selon Liliana Nicorescu) : « la tentation d'exister » en tant que Roumain ou juif. Dès lors, ni sa roumanité réfutée ni sa judéité manquée ne pouvaient lui offrir la moindre consolation pour l'humiliation ou « l'inconvénient d'être né ».
Condamné à la lucidité et au reniement permanent, Cioran trouvera un sursis existentiel dans la voie de l'esthétisme et l'écriture, soit romanesque soit poétique. Ainsi reprendra-t-il clairement alors le thème de l'illusion vitale (Nietzsche).

Extraits de la notice Wikipedia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Emil_Cioran

 

Le savoir et les sentiments font rarement bon ménage.
Pour moi, il n’y a eu qu’une seule découverte dans l’histoire mondiale. Elle se trouve dans le premier chapitre de la Genèse où il est question de l’arbre de la vie et de la connaissance. L’arbre de la connaissance, c’est-à-dire l’arbre maudit.
La tragédie de l’homme, c’est la connaissance.

Réf à compléter

 

On ne dit jamais d’un chien ni d’un rat qu’il mortel.
De quel droit l’homme s’est-il arrogé ce privilège ?
Après tout, la mort n’est pas sa trouvaille, et c’est un signe de fatuité que de s’en croire l’unique bénéficiaire.

Réf à compléter

 

Comme nos défauts ne sont pas des accidents de surface mais le fond même de notre nature, nous ne pouvons pas nous en corriger sans la déformer, sans la pervertir encore plus.

Réf à compléter


Quiconque parle le langage de l’utopie m’est plus étranger qu’un reptile d’une autre ère.

Réf à compléter

 

Comme nos défauts ne sont pas des accidents de surface mais le fond même de notre nature, nous ne pouvons pas nous en corriger sans la déformer, sans la pervertir encore plus.

Réf à compléter

 

La France, plus particulièrement, passe par une fatigue historique, car c’est elle qui, en Europe, s’est le plus dépensée.
Si elle est le pays le plus civilisé, elle est aussi le plus vulnérable, le plus usé.
Un peuple est menacé quand il a compris, c’est-à-dire quand il a atteint un degré de raffinement qui lui sera nécessairement funeste.

Réf à compléter

 

La France a été pendant des siècles au centre de l’histoire, la France était l’histoire.
Un Français est tout simplement incapable de comprendre ce que cela veut dire d’être un objet de l’histoire.
Maintenant, depuis la dernière guerre, il en a peut-être davantage l’idée, mais avant ce n’était certainement pas le cas. Les Français [...], en tant qu’auteurs de la grande Révolution, ont fait l’histoire. Ce sont eux qui ont pris les décisions. L’évènement est d’abord issu d’eux-mêmes et a été transporté ensuite dans la réalité.

Réf à compléter

 

Longtemps, je me suis intéressé à la décadence de l’Empire romain, dont la fin désespérée, complète, honteuse, est un modèle pour toutes les civilisations.
Et si à présent je m’intéresse tant à l’Occident, l’Occident contemporain, c’est parce qu’il rappelle
le crépuscule des grandes civilisations antérieures.

Réf à compléter

 

On n’élimine pas l’incertitude, on négocie avec elle.

Réf à compléter